Informations aux parents

Si vous êtes arrivés jusqu’ici, c’est certainement que vous avez des enfants qui aiment jouer, ou que vous êtes curieux d’en savoir plus sur la manière d’encadrer de jeunes joueurs. Dans les deux cas, vous êtes au bon endroit, puisque nous vous proposons 10 questions que nous adressent régulièrement des parents et les éléments de réponses correspondants.

Les réponses ont été élaborées par notre comité, constitué, entre autres, de gens issus de la technique informatique, de la prévention et de la psychologie.

Si certains points méritent plus de détails ou que vous cherchez d’autres types d’informations, n’hésitez pas à nous contacter par mail à: contact@gamingfederation.ch.

CHECKPOINT, l’émission pour faire une pause

Tous les derniers mercredi du mois, à 20h30, nous animons une émission sur Twitch durant laquelle nous répondons à toutes les questions que peuvent se poser les parents. Nous présentons également chaque moi un jeu que nous conseillons (ou déconseillons) pour les enfants et nous montrons pourquoi. Toutes les informations pour suivre l’émission ou poser vos questions se trouvent ici.

Les 10 questions que se posent les parents

La question du temps est celle qui préoccupe souvent le plus.. Cependant, il est plus important de se questionner sur ce qui aurait du être fait durant cette période et la fonction qu’ont les écrans. Autrement dit, ce n’est pas le nombre d’heure passées devant un écran qui peut être problématique, mais les questions de priorité et de diversité des occupations, ainsi que l’utilité de l’écran à tout moment.

Par exemple, si votre enfant passe du temps derrière son écran au lieu de faire ses devoirs, cela peut être problématique. De même, si il ou elle ne sort jamais parce qu’il y a des problèmes avec ses ami(e)s et que l’écran devient une fuite, cela n’est pas bon. 

Recommandation : mettez un cadre qui vous convient ainsi qu’à votre enfant, établissez des objectifs réalistes (si une partie de jeu dure 30min, ne prévenez pas votre enfant seulement 10 minutes en avance). Discutez avec lui ou elle des conséquences si les règles n’étaient pas respectées.

Non, ce n’est pas nécessaire, ni forcément recommandé. On devient vraiment bon dans un jeu, à un niveau compétitif, en améliorant son adresse, mais aussi sa lecture du jeu. Il faut pouvoir analyser les mouvements de l’adversaire, par exemple. Se fixer des objectifs réalistes et précis représente alors le meilleur moyen de progresser. Si cela nécessite effectivement un engagement fort, comme pour une autre activité pratiquée à haut niveau, cela n’implique pas de longues sessions de jeu quotidiennes.

De plus en plus de jeux adoptent un modèle économique appelé “Free to play” (“gratuit pour jouer” en français), ce qui veut dire que le jeu est accessible entièrement ou en partie gratuitement. Pour pouvoir rentabiliser le travail accompli derrière la production de ce jeu, un système d’achats y est alors intégré. Ces dépenses ne sont, pour la plupart du temps, que d’ordre cosmétique. Il n’est donc jamais obligatoire d’acheter ces éléments de personnalisation pour pouvoir continuer de jouer. C’est généralement l’aspect social (pourvoir montrer son appartenance à un groupe, ou au contraire se distinguer des autres) qui pousse à acheter. 

Recommandations : Puisqu’une carte de crédit (ou carte Prepaid, ou compte Paypal) est nécessaire et si votre enfant/adolescent souhaite effectuer un achat, nous vous suggérons de lui demander qu’il vous explique pour quelles raisons il aimerait le faire. Et ensuite définir ensemble un budget qu’il aura loisir de dépenser, mais pas plus. A noter que la plupart des jeux acceptent également des cartes Prepaid, ces cartes peuvent être trouvées dans divers magasins (Migros, Manor, …) et peuvent être acheté avec de l’argent cash.

La norme PEGI se trouvant sur les boîtes des jeux n’est pas là pour rien. C’est un bon outil pour comprendre rapidement si le contenu du jeu est adapté ou non à l’âge du joueur. Pour rappel, ce chiffre n’indique pas la difficulté mais surtout  le caractère moral d’un jeu.

Recommandation : Il est surtout important que vous, en tant que parents, soyez au clair sur les jeux présents chez vous et surtout que la possibilité d’en discuter en famille soit un principe intégré par vos enfants. Si le contenu d’un jeu vous déplait, vous êtes tout à fait légitime de pour l’interdire sous votre toit. Mais vous devez être conscients que votre enfant y jouera sûrement ailleurs. Il est donc fondamental qu’il ou elle sache qu’il ou elle peut venir vous parler de ce qui l’aura peut être choqué en bravant l’interdit.

Pour plus d’information sur les symboles PEGI : https://pegi.info/fr/page/que-signifient-les-logos

La seule personne capable de répondre à cette question est votre joueur ou joueuse! 

Recommandations : tout comme vous aimeriez probablement savoir qui sont les copains et les copines qu’il ou elle retrouve pour jouer dehors, il est tout à fait normal de se poser la même question pour les amis en ligne. Non pas dans le but d’être intrusif, mais plutôt de rendre normal le fait d’en parler. Surtout si vous devez endurer un vocabulaire qui ne vous paraît pas approprié. Ce n’est pas parce que l’on joue en ligne que les règles de respect de la maison ne s’appliquent pas. Si votre enfant jouent avec des personnes qu’il ou elle n’a jamais rencontrer physiquement, cela ne signifie pas que les émotions qu’il ou elle ressent ne sont pas réelles. Si c’est possible, peut-être que vous pourriez même proposer d’aller rencontrer ses ami(e)s en vrai (attention de toute fois accompagner votre enfant lors de la première rencontre).

Pourquoi regardons-nous des joueurs de foot disputer un match sur notre télévision? Ces vidéos s’appellent des “streams” et permettent à la fois de s’informer sur l’actualité des jeux, mais aussi de progresser en regardant d’autres joueurs ayant un meilleur niveau. Cela peut également être une plateforme d’échange avec la personnes qui joue (interactivité), ainsi qu’avec les autres spectateurs. En effet, ces plateformes proposent un service de discussion intégré: la personne qui joue (“streamer”) peut discuter(oralement) avec les spectateurs (qui eux, écrivent des messages via un “chat”).

Non, les règles de la maison doivent toujours prévaloir sur le jeu. En revanche, il est vrai que certains moments de jeu sont plus ou moins propice à la déconnexion. Le début d’une partie, par exemple, là où les enjeux sont moindres. 

Recommandations : Nous vous recommandons d’annoncer les heures de repas à l’avance pour que vos jeunes puissent apprendre à se responsabiliser et à gérer le temps qui passe. Attention, ce n’est pas un exercice facile, mais c’est en pratiquant qu’on y arrive! Si cela ne marche pas, discutez avec votre enfant de la raison : est-ce que le système mis en place lui convient ? Est-ce qu’il n’arrive pas à gérer l’heure ? Et ainsi de suite. Mais n’oubliez pas que les règles de la maison peuvent toujours prévaloir sur celles du jeu.

Les univers des jeux vidéo sont complexes, variés et parfois rebutant si on n’y porte pas soi-même un intérêt. Pour pouvoir en discuter en famille, il est important de bien choisir les moments. Si les parents font un effort pour ménager du temps et s’y intéresser, les joueurs doivent, eux aussi, faire un effort pour expliquer leur jeux de manière compréhensible et accessible. Pour cela il faut créer un moment où l’on se détache de l’excitation du jeu pour laisser la place au dialogue.

Recommandations : Trouvez un moment opportun pour discuter du jeu. Si vous désirez qu’il ou elle vous explique une partie, prévenez en avance. Ainsi, votre enfant saura qu’il joue une partie dans l’optique de vous explique son jeu, et non une partie dans le but d’être compétitif/ive et de gagner.

“Il/elle ne s’intéresse qu’à ça!”, c’est une phrase que l’on entendu souvent. L’adolescence est une période durant laquelle les investissement émotionnels sont très fort. Lorsque l’on considère que les jeux vidéo ne sont “qu’un seul sujet d’intérêt”, on exclut des subtilités. Face à un jeu, il y a de nombreuses ramifications (sociales, culturelles, affectives, etc) auxquelles le joueur a accès. Si on a parfois l’impressionl’impressoon que les adolescents n’ont qu’un seul centre d’intérêt, ceux-ci ont tendance à se développer en grandissant. Tentez donc plutôt de voir comment le jeu ouvre des portes vers d’autres domaines et comment vous pouvez y accompagner votre jeune.

Sans aller jusqu’à parler d’addiction, il y a des moments dans lesquels les écrans (pas seulement les jeux vidéo) prennent trop de place et laissent une sensation d’envahissement de la vie familiale, scolaire, sociale, etc. Dès le moment où vous, en tant que parents, avez l’impression que l’ambiance à la maison est péjorée par les écrans et que vous n’arrivez plus à ouvrir un dialogue avec votre enfant, c’est un argument suffisant pour contacter un spécialiste. Si vous ne savez pas dans quel centre aller, n’hésitez pas à nous contacter.

Vidéos d'informations

Notre objectif est de promouvoir la culture vidéo-ludique de manière responsable pour tous. Nous regroupons ici les diverses interviews et vidéos de prévention faites par le président de Gaming Federation et l’association elle-même.

Vous pouvez retrouver toutes les vidéos sur le site de notre partenaire:  https://citynx.link/#gaming ou sur notre chaine Youtube.